- Crédits© Succession PicassoAdrien Didierjean/Agence photographique de la Réunion des Musées Nationaux - Grand Palais des Champs Elysées
- Crédits© Succession PicassoSylvie Chan-Liat/Etablissement public de la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Elysées
- Crédits© Succession PicassoAdrien Didierjean/Agence photographique de la Réunion des Musées Nationaux - Grand Palais des Champs Elysées
22,9 x 14,5 cm (hors marge)
Atelier Pablo Picasso
- Pissaro to Picasso : Paris (France), Bibliothèque François Mitterrand, Bibliothèque nationale de France, 15 janvier 1993-18 avril 1993 // Amsterdam (Pays-Bas), Van Gogh Museum, 15 janvier 1993-18 avril 1993
- Picasso : gravures cubistes : Trélazé (France), Mairie de Trélazé, 29 juin 2000-25 août 2000
- Picasso et la Grèce : Andros (Grèce), Museum of Modern Art of the Basil and Elise Goulandris Foundation, 26 juin 2004-26 septembre 2004
- Exposition 3ème étage : Lieu inconnu 3 pour itinérance, septembre 2017-31 janvier 2018
- Accrochage 3ème étage 2018 : Lieu inconnu pour itinérance, 17 juillet 2018-10 mars 2019
Contrairement aux différents états du Nu debout. I, le Nu debout. II représente une figure de face et non plus de trois quarts. C’est de nouveau l’étude du corps qui intéresse l’artiste, la tête étant très sommairement évoquée. On retrouve cette silhouette dans les deux carnets de dessins des Demoiselles d’Avignon (notamment MP1858 (5r) et (57r) et MP1859 (18v)). Elle pourrait également être rattachée aux dessins préparatoires à l’une des figures des Demoiselles d’Avignon, présente dans de nombreuses études, mais qui disparaît de la composition finale : la « demoiselle debout derrière celle qui est assise au centre[^1] » dont on peut rapprocher plusieurs Femme nue debout, au Musée national Picasso-Paris (MP529) et au Fogg Museum (1907, 1998.234), par exemple, ou encore Étude pour Les Demoiselles d’Avignon : nu debout (MP1990-55). Dans ces deux derniers cas, la tête fait l’objet d’un traitement anguleux, ce qui n’est pas encore le cas du visage du Nu debout. II. On retrouve néanmoins la partition du torse par une ligne, le découpage très net de la poitrine et des bras, les jambes musclées, le triangle du sexe.
[^1] Les Demoiselles d’Avignon, Paris, musée Picasso, 26 janvier-18 avril 1988, Paris, RMN, 1988, p.42-45.