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Copié dans le presse-papier :Tête de femme au chignon - Pablo Picasso - décembre 1902 - https://cep.museepicassoparis.fr/en/node/124426
Tête de femme au chignon
Auteurs
    • Crédits
      © Succession Picasso
      Sylvie Chan-Liat/Etablissement public de la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Elysées
  • 4C33033.JPG
    Crédits
    © Succession Picasso
    Sylvie Chan-Liat/Etablissement public de la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Elysées
Auteur(s)
Title
Tête de femme au chignon
Date
décembre 1902
Type de support
Dessin
Inventory number
MP469
Auteur(s)
Title
Tête de femme au chignon
Date
décembre 1902
Place of production
Paris
Type de support
Dessin
Technique
Encre sur papier
Dimensions
23 x 18 cm
Acquisition
Dation Pablo Picasso, 1979
Inventory number
MP469
Numéro(s) de catalogue(s) raisonné(s)
Z. VI, 428, Richet, 55
Statut
Œuvre
Copyright
© Succession Picasso
Ancienne(s) appartenance(s)
PICASSO Pablo (France)
Atelier Pablo Picasso
Bibliographie
  • [Exposition. Paris, Musée Picasso. 1991. Exposition. Nantes. 1991-1992]. Picasso, jeunesse et genèse : dessin, 1893-1905 : [exposition], Paris, Musée Picasso, 17 septembre-25 novembre 1991, Nantes, Musée des beaux-arts, 6 décembre 1991-16 février 1992. - Paris : Réunion des musées nationaux ; Nantes : Musée des beaux-arts, 1991. - 154 p. - Bibliogr. p. 151-153
    n° isbn 2-7118-2497-7
    - n°55 p.138, ill. en noir et blanc
Historique des expositions
  • Picasso, jeunesse et genèse, dessins 1893-1905 : Paris (France), Musée national Picasso, 17 septembre 1991-25 novembre 1991 // Nantes (France), Musée des Beaux-Arts de Nantes, 06 décembre 1991-16 février 1992
  • Picasso Carmen sol y sombra : Paris (France), Musée national Picasso, 21 mars 2007-24 juin 2007
  • Face à Picasso (Picasso-Méditerranée) : Rabat (Maroc), Musée Mohammed VI, d'art moderne et contemporain, 18 avril 2017-31 juillet 2017
Institution
Musée national Picasso-Paris

Cette tête de femme de trois quarts est réalisée à partir d’encres noire et brune qui s’enchevêtrent et donnent une dynamique aux différentes parties du visage. Grâce à ce jeu de clair-obscur expressionniste, Picasso démontre qu’il maîtrise alors pleinement les effets plastiques offerts par cette technique graphique. Le nez et le menton aux contours épaissis comme le front sont rehaussés d’encre brune contrastant avec la joue gauche raturée sur une partie de la surface par de l’encre noire avec laquelle le jeune artiste s’acharne jusqu’à creuser des trous dans la chair du papier. Bien que charnues, les lèvres closes semblent aussi disparaître du côté gauche. Le rendu du modèle par ce jeu d’ombres est remarquable et accentue le regard presque sans vie du personnage obtenu par un oeil gauche complétement noir. Figure anonyme dévoilant une certaine souffrance, cette tête de femme évoque les représentations contemporaines de mendiantes ou de prostituées parfois défigurées par les maladies vénériennes que l’artiste dessine suite à sa visite de la prison de Saint- Lazare.