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Patrice Chéreau, un musée imaginaire, [exposition, Avignon, Collection Lambert,…
Livres
Titre
Patrice Chéreau, un musée imaginaire, [exposition, Avignon, Collection Lambert, Musée d'art contemporain, 11 juillet-11 octobre 2015]
Édition
Actes Sud, Collection Lambert-musée d'art contemporain
Date
2015
Type de support
Catalogue d'exposition
Titre
Patrice Chéreau, un musée imaginaire, [exposition, Avignon, Collection Lambert, Musée d'art contemporain, 11 juillet-11 octobre 2015]
Édition
Actes Sud, Collection Lambert-musée d'art contemporain
Date
2015
Description matérielle
1 vol. (377 p.) ; ill. en noir et en coul., couv. ill., fac-sim.
Dimension
29 cm
Langue(s)
français, anglais
Titre de forme
Exposition, Avignon, Collection Lambert en Avignon, 2015
ISBN
978-2-330-05046-7
Notes
Dans la carrière de Patrice Chéreau, Avignon est la ville qui vit le triomphe d'Hamlet en 1988 et où, en juillet 2013, il fit sa dernière apparition publique en lisant Coma de Pierre Guyotat. Moins de deux ans après sa disparition brutale, la Cité des papes accueille à l'Hôtel de Caumont (Collection Lambert) la très belle exposition Patrice Chéreau, un musée imaginaire, dont ce livre constitue davantage que le simple catalogue. Car en plus de reproduire les œuvres exposées, le volume comprend une trentaine de témoignages qui composent un somptueux hommage, une véritable célébration de l'artiste. De par leur caractère souvent très émouvant, ces textes frappent peut-être encore plus que la riche iconographie : on comprend à quel point ceux qui l'ont approché ont vécu quelque chose de fondamental sur les plans humain et artistique. Les Jean-Pierre Vincent, Richard Peduzzi, Pascal Greggory, Dominique Blanc, Isabelle Huppert et Eva Wagner-Pasquier ont tous été profondément marqués par sa personnalité complexe et sa vision de la mise en scène, que ce soit au théâtre, à l'opéra ou au cinéma. Si la plupart de ces témoignages sont inédits, une dizaine d'entre eux avaient déjà été publiés, entre autres dans L'Avant-Scène Opéra 281 (Opéra et mise en scène : Patrice Chéreau), d'où proviennent les propos de Pierre Boulez et de Stéphane Lissner.
Comme il se doit, de nombreux documents sont en lien direct avec le parcours de Chéreau et proviennent du fonds d'archives qu'il avait déposé à partir de 1996 à l'Institut Mémoires de l'édition contemporaine (IMEC), partenaire essentiel de cette exposition. Affiches de films, maquettes de décors, photos de productions légendaires, mais aussi carnets de travail, textes annotés et superbes dessins du jeune Chéreau traduisent la « furie créatrice » (Richard Peduzzi) qui s'empara du metteur en scène dès les premières expériences théâtrales au lycée Louis-le-Grand (1963-65) jusqu'à la sublime Elektra (2013) d'Aix-en-Provence. L'exposition réunit aussi - avec une part d'intuition, comme le précise le commissaire - des toiles, photos et sculptures qui reflètent les goûts éclectiques du metteur en scène et cherchent à établir une sorte de dialogue avec son univers artistique. Certains artistes s'imposaient d'eux-mêmes, comme Géricault et la photographe américaine Nan Goldin, déjà présents dans l'exposition Les Visages et les Corps que Chéreau avait conçue pour le Louvre en 2010. Les tableaux de François Dubois ou d'Édouard Debat-Ponsan évoquant la Saint-Barthélemy entrent bien sûr en résonance avec La Reine Margot. La présence a priori étonnante d'un certain nombre d'œuvres se trouve parfaitement justifiée au fil de la lecture. Ainsi par exemple de L'Homme blessé de Courbet, qui inspira à Hervé Guibert le titre du célèbre film dont il a co-écrit le scénario. Pour leur part, la toile Seated Figure de Francis Bacon et la sculpture Takman de la Belge Berlinde De Bruyckere font écho aux propos de Jean-Loup Rivière sur un aspect récurrent dans le théâtre de Chéreau : la force des corps mêlés formant une chaîne humaine, comme dans Così fan tutte, De la maison des morts et L'Or du Rhin. (site éd.)
Textes d'Eric Mézil, Nathalie Léger, Jean-Pierre Vincent, Jack Lang, Jérôme clément, Richard Peduzzi, François Regnault, Pierre Boulez, Stéphane Lissner, Eva Wagner-Pasquier, Ariane Mnouchkine et Patrice Chéreau, Catherine Tasca, Pascal Greggory, Hervé Guibert, Dominique Blanc, Valeria Bruni Tedeschi, Jean-Loup Rivière, Danièle Thompson, Olivier Py, Anne-Louise Trividic, Hanif Kureishi, Dominique Bruguière, Isabelle Huppert, Clotilde Hesme, Nada Strancar, Bob Wilson, Sébastien Allard, Benoît Decron, Laure Adler, Thierry Thieû Niang, Vincent Huguet.
Comme il se doit, de nombreux documents sont en lien direct avec le parcours de Chéreau et proviennent du fonds d'archives qu'il avait déposé à partir de 1996 à l'Institut Mémoires de l'édition contemporaine (IMEC), partenaire essentiel de cette exposition. Affiches de films, maquettes de décors, photos de productions légendaires, mais aussi carnets de travail, textes annotés et superbes dessins du jeune Chéreau traduisent la « furie créatrice » (Richard Peduzzi) qui s'empara du metteur en scène dès les premières expériences théâtrales au lycée Louis-le-Grand (1963-65) jusqu'à la sublime Elektra (2013) d'Aix-en-Provence. L'exposition réunit aussi - avec une part d'intuition, comme le précise le commissaire - des toiles, photos et sculptures qui reflètent les goûts éclectiques du metteur en scène et cherchent à établir une sorte de dialogue avec son univers artistique. Certains artistes s'imposaient d'eux-mêmes, comme Géricault et la photographe américaine Nan Goldin, déjà présents dans l'exposition Les Visages et les Corps que Chéreau avait conçue pour le Louvre en 2010. Les tableaux de François Dubois ou d'Édouard Debat-Ponsan évoquant la Saint-Barthélemy entrent bien sûr en résonance avec La Reine Margot. La présence a priori étonnante d'un certain nombre d'œuvres se trouve parfaitement justifiée au fil de la lecture. Ainsi par exemple de L'Homme blessé de Courbet, qui inspira à Hervé Guibert le titre du célèbre film dont il a co-écrit le scénario. Pour leur part, la toile Seated Figure de Francis Bacon et la sculpture Takman de la Belge Berlinde De Bruyckere font écho aux propos de Jean-Loup Rivière sur un aspect récurrent dans le théâtre de Chéreau : la force des corps mêlés formant une chaîne humaine, comme dans Così fan tutte, De la maison des morts et L'Or du Rhin. (site éd.)
Textes d'Eric Mézil, Nathalie Léger, Jean-Pierre Vincent, Jack Lang, Jérôme clément, Richard Peduzzi, François Regnault, Pierre Boulez, Stéphane Lissner, Eva Wagner-Pasquier, Ariane Mnouchkine et Patrice Chéreau, Catherine Tasca, Pascal Greggory, Hervé Guibert, Dominique Blanc, Valeria Bruni Tedeschi, Jean-Loup Rivière, Danièle Thompson, Olivier Py, Anne-Louise Trividic, Hanif Kureishi, Dominique Bruguière, Isabelle Huppert, Clotilde Hesme, Nada Strancar, Bob Wilson, Sébastien Allard, Benoît Decron, Laure Adler, Thierry Thieû Niang, Vincent Huguet.
Statut
Ressources documentaires
Institution
Musée national Picasso-Paris
Code Ark
| Numéro d'inventaire | Cote topographique | Conditions d'accès | Localisation | Description |
|---|---|---|---|---|
| BIB 011472 | CHE MEZ | Communicable | Salle de lecture |